Benchmark des partitions LUKS avec bonnie++

Tests réalisés avec bonnie++ version 1.97

L’utilisataire bonnie++ permet de réaliser des tests en écriture et lecture sur disque.

Bonnie ++ est une suite de tests qui vise à effectuer un certain nombre de tests simples de disque dur ainsi que les performances du système de fichiers. Ensuite, vous pouvez décider quel test est important et décider comment comparer différents systèmes après avoir joué les tests.
Le programme principal teste un accès type base de données vers un fichier unique (ou un ensemble de fichiers si vous souhaitez tester plus de 1G de stockage), et il teste la création , la lecture et la suppression de petits fichiers qui permet de simuler l'utilisation de programmes tels que Squid , INN , ou le format Maildir email.


La commande utilisée est:
bonnie++ -r 300 -s 3000 -d /home/test -u root | bon_csv2html >/var/www/html/result.html

  • r la RAM utilisée
  • s la taille des fichiers pour les mesures de perf
  • d le répertoire de destination du fichier de test
  • u, utilisateur pour lancer le test
  • bon_csv2html, fournit avec bonnie++, script perl qui génère les tableaux de résultat au format html
3 passages sur la machine virtuelle avec les partitions non chiffrées

bonnie_unencrypted

3 passages sur la machine virtuelle Debian avec les partitions chiffrées
bonnie_crypted
Obsevations

Ce premier jeu de test avec 3 passes permets de prendre un valeur moyenne.

En écriture séquentielle, on observe des temps de 2 à 3 fois plus importants sur le disque avec partitions chiffrées,

  • sur la colonne Rewrite: environ 800ms sur du non chiffré contre 2100ms sur du chiffré
  • Idem pour la création de fichiers, 30K/s contre 12K
  • Et pour la suppression, pas forcément significatif.

Il faudrait relancer chaque test avec 10 passes pour avoir un résultat plus significatif, mais il y a une tendance à observe une latence de 2 à 3x plus importante sur le système avec les partitions chiffrées. Cela correspond aux résultats que j’avais pu lire sur Internet.

Après, la latence se vérifie-t-elle dans le cadre de l’utilisation d’une base de donnée ou d’application web?


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