1 première semaine passée aux Philippines (sur 2), ce qui me permet d’écrire un petit article pour résumer ma première impression de ces Visayas, et de quelques jours sur Apo Island.
Concernant le titre de cet article, Phillipino time, fait référence à une expression locale, manifeste du retard courant des Philippins lors des rendez-vous. Il faut ajouter en moyenne 1 heure sur l’heure prévue 🙂
Le pays des mi-hommes mi-femmes… Je ne veux pas faire de sexisme sur le blog, mais c’est flagrant dans la rue quand on se ballade…
Petite parenthèse, j’étais malade comme un chien les 2/3 premiers jours, arrivé sur Cebu, à cause d’un vaccin je pense… J’ai pu être hebergé en couch surfing sur Lapu Lapu, proche de Cebu, et ainsi visité le coin avec Daisy, mon hôte locale. Ici ça parle le Cebuano, un espèce d’espagnol déformé avec le temps, je ne le savais pas. Et la langue Phillipine, le Tagalog, n’est employée que principalement sur Manille (dont je n’ai pas entendu du bien en particulier de cette ville). C’est à Lapu Lapu que Magellan se serait fait tué par un ancien roi local. Magellan (tableau de gauche) ayant pour mission à l’époque de convertir les peuples locaux à la religion, mais le roi de Lapu Lapu (tableau de droite) qui croyait en la nature etc, n’était pas très chaud pour sniffer la came petit Jesus. Et il avait pas tort le bougre!
Le soir, nous faisons un tour dans Lapu Lapu, et je peux gouter le salut, un oeuf fraîchement sorti de la poule, avec l’embryon à l’interieur. Je ne suis pas fan, mais j’ai mangé…
Daisy m’a accompagné ensuite jusqu’à Siquijor, nous avons pris un bateau de nuit depuis Cebu jusqu’à Dumaguete, puis un bateau matinal de Dumaguete jusqu’à Siquijor. Je regrette ne
pas être allé voir un witchcraft sur l’île, qui sont réputés. Nous sommes restés 24h, avons fait le tour et visités quelques points, sans trop prendre le temps de se poser.
Retour pour une nuit sur Dumaguete, ville animée, où je goute le chocolat local trempé dans des boules de riz. Décidement, je ne suis globalement pas fan de la nourriture Phillipine, comparée à la Thailandaise. Les plats sont servis avec une quantité de riz astronomique, et souvent ce mélange de Soja avec Ail etc…
Et un peu de philosophie locale, dans ce pays très (s)catho. Images côte à côte sur la porte de toilettes, servant à la méditation probablement!
Dans ce pays, il y a des Karaoke de partout, et on entend du Bon Jovi de partout, vraiment! Taxi, Bus, Bateau, Restau…. Je ne sais pas ce que la rock star leur a fait, mais c’est incroyable de l’entendre everywhere. Bon c’est de la bonne musique alors ok, mais quand même.. On entend aussi pas mal Aerosmith et les Beatles. Globalement ils n’écoutent pas de la merde, intéressant.. On devrait prendre exemple en Europe!
Daisy retourne sur Cebu le samedi soir, et je descends le lendemain vers Apo Island, une île avec 4h d’electricté par jour, réputée assez tranquille. C’est effectivement le cas. Je reste 4 jours sur l’île, faisant connaissance avec quelques locaux et voyageurs. J’en profite pour aller me faire 3 plongées, sur le récif coralien entourant l’île. Malheuresement je ne peux pas louer de bouteille donc je vais avec un club.
J’ai pu voir les principales espèces réputées ici, soit Scorpion Fish, Syngnathe, [], FrogFish.. Mais trop de poissons coraliens pour moi, étant daltonien je n’y suis pas très sensible.
Discutant avec un des divemaster locaux, j’apprends qu’il y a une dizaine d’années, il était courant de voir des hippocampes, raies mantas et certains requins dans la baie, ce qui n’est plus d’actualité avec la centaine de plongeurs (dont je fais partie) qui vient palmer et nuire à l’environnement quotidiennement.
A titre d’information, je paye mes plongées ici environ 1000 PHP (19euros), ayant mon équipement personnel, ce qui reste relativement élevé pour les très faibles distances parcourues en bateau, mais je n’avais pas l’énergie à dépenser dans une potentielle négociation.
Pour terminer, concernant les tortues, ici pas besoin d’y aller bouteille sur le dos, il suffit de se mettre à l’eau depuis la plage, et de faire quelques mètres pour en voir des dizaines. Elles viennent même se reproduire ici, mais je n’ai pas eu la chance d’y assister.
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