Après The Father, The Son.
Une préférence nette pour le premier, pour lequel la perte de repères temporels liée à Alzheimer était techniquement très bien représentée.
The Son, à son tour, met la lumière sur un autre fléau, celui de la dépression.
Elle est bien ressentie, du debut à la fin, peut-être un peu trop, sans pour autant que cela sonne faux, mais quelque chose me dérange davantage que le film précédent. Je ne sais pas trop quoi à chaud…
Quelque-part le film est un remède a la dépression, on n’en peut plus de ce Nicholas,
le fils
, incarné par un jeune probablement très dépressif dans la vraie vie, qui aura ainsi obtenu le rôle sans forcer, ne ressemblant ni à Hugh Jackman, ni à Laura Dern, ses parents dans le film, mais plutôt à une boite de prozac entamée. Ses parents sont trop gentils, est-ce le réel problème ?
Le film ressemble à une longue publicité de 2h pour prévenir les risques de suicide. Il ne manque presque qu’un message qui défile en bas de l’image pour avertir que la consultation d’un psychiatre est nécessaire si vous, le spectateur, ressentez des troubles similaires à celui de Nicholas.
Après, l’ensemble reste plutôt bon, blagues à part. La présence courte mais intense de Anthony Hopkins, centrale dans le film, tant sur son apparition fugace à mi chemin entre le début et la fin, mais plus insidieuse, présent constamment sans l’être, à l’exacte et diamétrale opposée du second fils Théo, absent tout du long en étant pourtant présent.
Les deux se rejoignant par des plans sur une calvitie bien présente chez l’un et une chevelure encore inexistante chez le second.
Quel serait une suite de ces deux volets ? The cousin ? Qui nous plonge dans l’antichambre de la maladie de Gilles de La tourette ? Bref, on l’attend avec impatience le prochain Zeller!
Inch’Allah
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